Jeunes de SY.RIZ.A-FSU: La lutte du peuple turc est aussi la nôtre.

Jeunes de SY.RIZ.A-FSU: La lutte du peuple turc est aussi la nôtre.

Communication du Bureau de presse des Jeunes de SYRIZA au sujet des événements d’Istanbul.

Les habitants d’Istanbul demandent ce qui va de soi. De pouvoir vivre dans leur ville. De pouvoir respirer et que leur vie ne soit pas écrasée au milieu d’énormes centres commerciaux. Ils se sont trouvés, cependant, face à l’impensable. Une répression brutale qui est allée jusqu’à des meurtres. Soyons clairs. Tout ce qui se passe à Istanbul n’est qu’un exemple de la brutalité du « développement » et de la « compétitivité » du capitalisme néolibéral qui, à travers la crise qu’il traverse, ne prend en considération que le profit de quelques-uns  face au malheur de beaucoup d’autres.

Ce qui se passe à Istanbul ne concerne pas simplement qu’un parc et un centre commercial. Ce qui se passe est une collision de deux mondes. Le monde du capital, des profits et de la brutalité et le monde du travail et de la jeunesse, de la dignité, de la démocratie et d’un combat juste. La brutalité policière et l’arbitraire du gouvernement antidémocratique ont provoqué la révolte du peuple turc. Ils se sont attaqué sans pitié aux manifestants tandis que les médias restaient muets comme des carpes. A Istanbul, Ankara, Izmir et dans d’autres villes de Turquie des milliers de personnes sont dans la rue pour revendiquer une vie dans la dignité et la démocratie, pour réclamer la chute d’un gouvernement de l’austérité, de l’autoritarisme et d’un conservatisme extrême.

Leur lutte est aussi la nôtre. Et quand ici en Grèce le gouvernement nous a dit clairement qu’il ne laissera rien se mettre en travers de la voie de leur « développement » que nous faut-il d’autre pour comprendre que les images d’Istanbul sont les mêmes que les nôtres?

La solidarité des peuples d’Europe face à leur adversaire commun, aux gouvernements néolibéraux et d’austérité, a donné naissance au mouvement dit « des places » sous toutes les latitudes. C’est de cette solidarité dont ont besoin nos camarades à Istanbul. Nous en avons besoin nous aussi, les travailleurs, les chômeurs, les jeunes, garçons et filles, dont la vie est écrasée pour le profit de quelques-uns. Leur lutte est la nôtre, leur révolte est notre inspiration, leur victoire est notre victoire et leurs voix sont nos voix.

De Lisbonne à Taksim, les peuples auront le dernier mot!

 

Traduction Frédérique Bouvier