Appel de SYRIZA Paris pour le 1er Décembre – Marchons pour la révolution fiscale

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Marchons pour la révolution fiscale

En France ou en Grèce, même combat !

Le 1er décembre à Paris

Marchons ensemble pour la taxation du capital, l’annulation de la hausse de la TVA

SYRIZA Paris appelle tous les grecs vivant en Île-de-France à participer à la grande marche, organisée par le Front de Gauche, le dimanche 1er décembre, contre l’injustice fiscale et sociale, et pour une révolution fiscale, la taxation du capital et l’annulation de la hausse de la TVA.

 

En France, en Grèce et ailleurs en Europe, les luttes sont communes :

  • le renversement des politiques néolibérales et des mémorandums ;
    • le partage des richesses et le développement de la protection sociale ; la défense de la démocratie ;
    • l’arrêt de la répression et de la montée des fascismes.

Aujourd’hui, la Grèce en est à sa quatrième année de rigueur, et à sa sixième année d’une récession qui a dépassé le 20 % du PIB. Le chômage atteint 30% de la population active, et jusqu’à 60% chez les jeunes ! 23% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté et environ 35% n’arrive pas à satisfaire trois des neuf besoins vitaux. Depuis 2007, les suicides ont augmenté de 43%. Tout cela, sous prétexte d’une dette qui n’a pas cessé d’augmenter depuis le premier mémorandum : de 129% du PIB en 2009, elle sera propulsée à 178% du PIB en 2014 !

Cette catastrophe humanitaire, sans précédent pour un pays en temps de paix, n’est pas une fatalité. Elle est le résultat des politiques d’austérité brutales et inégales, imposées aussi bien par la troïka (FMI, BCE et UE) que par la caste politique et économique qui gouverne le pays. Servir la dette, c’est à dire le capital international et les banques, au lieu de servir les besoins productifs et sociaux grecs, réduire à zéro le coût du travail humain pour mieux asseoir le profit des patrons, libéraliser à outrance l’économie et privatiser les services publics : tel est le but du gouvernement grec – mais aussi du gouvernement français et de l’establishment européen. Dans ce but, les gouvernements n’hésitent pas à cultiver le discours xénophobe de l’extrême droite. Le gouvernement de Samaras montre la voie qui sera suivie par tous les gouvernements néolibéraux pris dans la spirale de la récession : bafouer la Constitution, mépriser le Parlement, raviver la théorie des deux extrêmes, manier les provocations et la rhétorique de la guerre civile.

Et pourtant, pendant cette même période, quand la population s’appauvrit massivement, en Grèce comme en France, comme le montrent les analyses récentes d’Eurostat, les riches continuent à s’enrichir ! Les armateurs continuent d’être exonérés d’impôts et l’église à être à peine imposée. Malgré l’anéantissement du coût humain du travail, les multinationales quittent la Grèce pour des pays encore plus bon marché. Pour éviter le peu d’imposition qui leur incombe mais aussi pour mieux préserver leurs fortunes des aléas nationaux, les millionnaires et les entreprises investissent dans les paradis fiscaux et dans les bourses des grandes capitales économiques.

Les politiques d’austérité imposées en Grèce,  et dans les pays qu’on nomme avec mépris les « PIGS », sont en train de s’installer en France, et bientôt seront le lot de tous les pays de l’Union européenne. La taxation à outrance des classes populaires et moyennes, l’exonération des plus riches, l’augmentation de la TVA, les « restructurations » des services publics, les licenciements massifs (même des fonctionnaires) sont déjà massivement appliqués en Grèce – et on voit le résultat !

Le 1er décembre, marchons ensemble pour dire STOP à ces politiques de destruction aussi bien en Grèce qu’ en France. Marchons ensemble pour exiger le renversement des forces du néolibéralisme et des mémorandums, de la corruption et de la décadence.

Marchons ensemble pour changer les priorités et pour organiser la riposte.

Marchons ensemble pour mettre en place un système fiscal plus juste, où chaque citoyen sera imposable selon son revenu total réel et sa capacité de contribution :

  • réduction des recettes venant des classes populaires et moyennes
  • augmentation des recettes venant des puissants économiquement : imposition de la richesse, du capital financier, des bénéfices nets, du grand patrimoine immobilier, lutte contre l’évasion et la fraude fiscale

En Grèce, la révolution fiscale doit prévoir l’imposition de l’Église, l’instauration d’un registre exhaustif des patrimoines privés, domiciliés en Grèce et à l’étranger, l’achèvement du cadastre national

  • augmentations des dépenses pour l’État social et les services publics

Développons enfin un autre modèle productif, basé sur la planification régionale, les coopératives et les entreprises en collectivité, en accord avec un travail décent et rémunéré à sa juste valeur, la couverture des besoins sociaux, le respect de l’environnement.

Marchons ensemble : un premier pas pour dépasser le capitalisme et sa logique du profit qui mettent désormais en péril l’humanité elle-même et portent atteinte à l’intelligence et la dignité de chaque être humain.

La Grèce n’est qu’un début… la France prend le même chemin.

Tous ensemble, marchons pour la révolution fiscale, la justice et l’état social.

Dimanche, 1er décembre 2013, à 13h30

Venez rejoindre la banderole de SYRIZA PARIS, rendez-vous  

à 13 h, Place d’Italie à l’angle de la rue Bobillot